Société de Musique – Daniel Lozakovich, violon et ESN avec Victorien Vanoosten, direction
me. 30 avril 2025, 19h30
A la Salle de musique
Introduction par François Lilienfeld à 18h45
Concert enregistré par RTS Espace 2
Foyer public ouvert une heure avant, durant les pauses et une heure après les concerts
Nous accueillerons l’Ensemble Symphonique Neuchâtel, formé notamment de musiciens du canton de Neuchâtel, et son chef Victorien Vanoosten avec qui nous avons établi une collaboration depuis plusieurs saisons. Élevé au rang de chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres par la France, Victorien Vanoosten est vedette de la direction. Pour ce concert, nous avons la grande chance de pouvoir accueillir une jeune star de 23 ans, le violoniste suédois Daniel Lozakovich, que le monde s’arrache. Daniel Lozakovich a commencé à captiver le monde musical dès l’âge de 9 ans lors de ses débuts à Moscou sous la direction de Vladimir Spivakov. Ayant signé avec une grande maison de disques à seulement 15 ans, il est rapidement devenu une étoile montante de la musique classique, enregistrant des œuvres de Bach à Beethoven et démontrant une remarquable combinaison de jeunesse et de virtuosité. Jouant le Stradivarius « ex-Sancy » de 1713, généreusement prêté par LVMH / Moët Hennessy Louis Vuitton, Lozakovich est reconnu pour sa technique remarquable et sa profonde sensibilité artistique.
Depuis les travaux de H. C. Robbins Landon, pionnier de la recherche sur Haydn, nous avons la chance de faire plus amplement connaissance avec toutes les symphonies de ce génial compositeur. Avant cela, la Symphonie n° 88 faisait partie des quelques exceptions régulièrement jouées. Elle reste un des chefs-d’œuvre parmi les créations de Haydn. Dans le troisième de ses concerti pour violon, Mozart donne un rôle bien plus important aux vents que dans les deux premiers. D’ailleurs, dans le mouvement lent, il substitue deux flûtes aux deux hautbois. Les deux instruments furent probablement, à l’époque, joués par les mêmes musiciens. Dans ses deux premières symphonies, Beethoven avait déjà trouvé un langage personnel. Mais dans Eroica, il entreprend un pas immense sur son chemin le menant vers les limites du style classique. A l’origine, il avait voulu dédier cette troisième symphonie à Napoléon. Mais lorsqu’il apprit que Bonaparte s’était fait empereur, il déchira, dans un accès de colère, la page de dédicace.
JOSEPH HAYDN 1732-1809
Symphonie nᵒ 88 en sol majeur, Hob. I : 88
Wolfgang Amadeus Mozart 1756-1791
Concerto pour violon n° 3 en sol majeur K. 216
ludwig van beethoven 1770-1827
Symphonie n° 3 en mi bémol majeur op. 55 « Eroica »
DANIEL LOZAKOVICH, violon
Ensemble Symphonique NEUCHÂTEL – ESN
VICTORIEN VANOOSTEN, direction