Société de Musique / Nouveaux talents – Amia Janicki, violon et Kojiro Okada, piano

Amia Janicki :

La jeune violoniste suisse Amia Janicki, originaire de Genève, a consacré de nombreuses années à travailler aux côtés de Tedi Papavrami. Elle a obtenu son diplôme de Bachelor à la Musik und Kunst Privatuniversität der Stadt Wien, où elle a étudié avec Pavel Vernikov. Depuis 2021, elle est artiste en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth sous la direction du professeur Augustin Dumay. Parallèlement, elle poursuit un master soliste à la Haute Ecole de Musique de Lausanne dans la classe de Svetlana Makarova.

Amia se produit sur les scènes de prestigieuses salles telles que le Musikverein, le Konzerthaus de Vienne, Bozar, Flagey, le Palais Royal de Bruxelles, la Monnaie/De Munt, le Minato Mirai Hall, la House of Music à Moscou ou encore le Lithuanian National Philharmonic. En tant que soliste, elle collabore avec divers orchestres comme le Tonkünstler Orchestra, le Croatian Radio and Television Symphonic Orchestra, le Janacek Orchestra, le Dubrovnik Symphony Orchestra, Zagreb Soloists ou encore le Lithuanian National Symphonic Orchestra. Elle est invitée à participer à de nombreuses académies et festivals tels que le Verbier Festival, l’Académie de Villecroze, le Festival Ravel, le Festival de Sion, le Late Summer Music Festival Dubrovnik, le Festival de Revermont ou le Festival de La Roque-d’Anthéron. Elle est également lauréate de nombreux concours internationaux tels que le concours Vaclav Huml, Leonid Kogan, Musica Juventutis.

Les projets transversaux tiennent également à cœur à la violoniste suisse. Elle a imaginé avec la jeune réalisatrice Lily Landecy un court-métrage fusionnant le cinéma et la musique, inspiré par « Impressions d’enfance » de G. Enescu. Le tournage a eu lieu en 2023, produit par le Hangar et soutenu par l’Académie de Villecroze. Il sera prochainement présenté lors de festivals. Par ailleurs, elle a participé à des performances du ballet « Ukiyo-e » chorégraphié par Sidi Larbi Cherkaoui, au Grand Théâtre de Genève et au Teatro Real de Madrid en 2022 et 2023.

En plus du répertoire classique, Amia s’intéresse aussi au répertoire contemporain. En 2018, elle s’est produite au Konzerthaus de Vienne dans le cadre du projet « Casino Cage », une fusion des intégrales des Sequenza de L. Berio et de Variation IV de J. Cage, présenté par le festival Wien Modern. En 2020, elle a pris part à la création de l’opéra de chambre « A L’extrême bord du monde » du compositeur Harold Noben à La Monnaie/De Munt.

En parallèle de ses engagements de soliste, Amia collabore régulièrement en musique de chambre avec des musiciens tels que Tedi Papavrami, Xavier Phillips, Gilles Apap, Gary

Hoffman, Miguel da Silva ou François Frédéric-Guy. Pour son premier CD, publié sous le label Fuga Libera Libre, elle interprète l’Octuor de G. Enescu, paru en 2023. Amia était membre du Quatuor Aurora, le premier quatuor de piano en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, suivi par Miguel da Silva et le Quatuor Artemis.

Elle bénéficie de bourses des Fondations Irène Dénéréaz, Kiefer Hablitzel, Friedl Wald, et Zaczkowski, ainsi que de l’Académie de Villecroze. Amia Janicki joue sur un Niccolo Amati 1645 prêté par la Fondation Maggini avec le généreux soutien de la société LS Core.