Ma l’amor mio non muore / Épilogue
Chorégraphie, écriture et interprétation Alessandro Bernardeschi, Mauro Paccagnella, Carlotta Sagna
sa. 07 décembre 2024, 18h15
A L’Heure bleue
Vous reprendrez bien un peu de comédie à l’italienne, no ? Si ! Avec de l’amour, oui, de l’amour d’abord et avant tout de l’amour. Entre Alessandro, Carlotta et Mauro, c’est l’amour pour l’humain, l’amitié, la complicité, le soutien mutuel…
Avec « Ma l’amor mio non muore / Épilogue », Wooshing Machine, compagnie de danse italienne exilée en Belgique depuis les années 90, clôture sa « Trilogie de la Mémoire » après « Closing Party (arrivederci et grazie) » en 2020. Il est question de quitter la scène, oui mais avec l’élégance du rire pour ouvrir un espace cathartique et libératoire.
L’âge et les égratignures transforment les prouesses physiques en gestes mûrs et mesurés, libérés du besoin de plaire. Le temps traversé ensemble allège les tensions passées, les échecs, la gravité de la passion. Entre ces trois corps solidaires envers et contre tout, la tendresse et l’humour provoquent le sourire et une grâce nouvelle, rafraîchissante.
Un spectacle riche de sens pour une soirée d’émotions garanties marquant la fin de la belle aventure de Philippe Olza avec ADN – Danse Neuchâtel et le passage de relais à la nouvelle direction.
Créée en 1998 à Bruxelles, la Compagnie Wooshing Machine est un lieu d’inventions où s’agencent des territoires de création multiples. Composée d’un collectif d’artistes réunis autour du chorégraphe Mauro Paccagnella, Wooshing Machine s’appréhende à cet endroit précis où la parole dansée peut transgresser les lignes de démarcation des rituels contemporains. Danseur, acteur et chorégraphe italien, Mauro Paccagnella est aussi metteur en scène de « Infundibulum » et « Sinué » de Feria Musica, compagnie de cirque contemporain belge. Il est également interprète de la compagnie Carlotta Sagna depuis 2002. Alessandro Bernardeschi commence ses études à Bologne avant de s’installer à Paris où il travaille notamment avec les chorégraphes Catherine Diverres, François Verret, Georges Appaix et Ayelen Parolin. Carlotta Sagna s’est formée auprès de sa mère Anna Sagna, à l’Académie de danse classique de Monte-Carlo et à Mudra, l’école de Maurice Béjart. Elle danse notamment pour Micha Van Hoeke, Anne Teresa de Keersmaeker, Georges Appaix, Catarina Sagna,… Elle a écrit et chorégraphié une dizaine de pièces.
Durée
1h
Sur une idée de
Alessandro Bernardeschi
Chorégraphie, écriture et interprétation
Alessandro Bernardeschi, Mauro Paccagnella, Carlotta Sagna
Assistanat à la chorégraphie
Lisa Gunstone
Lumières
Simon Stenmans
Vidéo
Stéphane Broc
Son
Eric Ronsse
Costumes
Fabienne Damiean, Wooshing Machine
Dramaturgie musicale
Alessandro Bernardeschi
Production
Wooshing Machine
Production
Wooshing Machine
Coproduction
Théâtre National Wallonie-Bruxelles,
Charleroi danse – Centre Chorégraphique de la Fédération de Wallonie-Bruxelles, Les Brigittines
Accueil Studio
Studio Etangs noirs, Studio Thor, Charleroi danse, Les Brigittines
Soutiens
Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles (service de la danse) et de la Communauté Française